lundi 7 décembre 2009

Semi-Marathon de Paris : 89 jours et 1000 places restantes !

Qui dit marathon de Paris, dit semi-marathon de Paris un mois avant !
Dépêchez vous de vous inscrire, il reste 1034 places :
http://www.semideparis.com/2010/fr/comment_sinscrire.html

Good run at the Bois de Boulogne

Catching up with ol' Friends in the BdB run yesterday


vendredi 4 décembre 2009

run dimanche 06 décembre 11h


Salut à tous,
A l'initiative de Lionel, et pour ceux qui ne sont pas assez tarés pour aller courir à minuit, dans le froid et la boue entre Saint-Etienne et Lyon (je ne citerais pas de nom, suivez mon regard), je propose un petit run léger du dimanche.
RV entre les deux lacs du Bois de Boulogne à 11h. Tous niveaux acceptés (je suis convalescent alors je promets une sortie paisible).
Je prends rarement mon téléphone, mais si vous avez besoin de détails d'ici là, 06 ...
Dites si vous venez qu'on vous attende. Besos a todos

Sylvain


dimanche 22 novembre 2009

Conseil à un marathonien débutant

Voici un petit mail que j'ai adressé à Jérémie qui va courir avec 35 autres ESCP le marathon de Paris en avril prochain, en espérant qu'il fasse réfléchir les plus jeunes coureurs :

Pour ce qui est du tendon, je te conseille urgemment le repos, c'est pas bon de traîner ces trucs-la. Tu t'arrêtes jusqu'à ce que la douleur disparaisse, et après tu reprends tranquillement, n'oublie pas que notre corps est un paquebot, tu ne peux pas lui imposer un changement de rythme trop important sans dommages.

Bois beaucoup aussi, après chaque entraînement pour éviter ces soucis tendiniteux.

Le vrai défi pour les jeunes coureurs, c'est d'arriver sans blessure le jour de la course.  Ca ne sert A RIEN de s'entraîner pendant des mois si le jour de la course tu es blessé. Donc vas-y mollo, c'est pas facile d'écouter son corps quand on commence a courir: passés les premières semaines de démarrage, on est agréablement surpris par le fait de voir que finalement on peut "facilement" courir une heure, il ne faut surtout pas s'emballer et s'imposer des cadences que ton corps va rapidement trouver difficile a suivre jusqu'au moment où il va se mettre en grève.

Le plus difficile c'est d'arriver NON BLESSÉ le jour de la course, une fois que tu as couru plus d'une heure, tu peux physiquement courir un marathon, mais blessé impossible !
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mardi 17 novembre 2009

Le secret des sprinters enfin révélé

Cet article de the Economist fait la lumière sur ce qui fait gagner les grands sprinters : certes à l'opposé des coureurs de fond, on les savait doter de fibres musculaires anaérobiques, mais apparemment les différentes seraient aussi morphologiques : un doigt de pied plus long et un mouvement du tendon d'achille plus court, CQFD

http://www.economist.com/sciencetechnology/displaystory.cfm?story_id=14843831&fsrc=rss

mercredi 4 novembre 2009

New York New York by Doc T


Retrouvez sur son blog, les deux thibillets du Doc relatant son fantastique marathon de NYC :
Part I
Part II


lundi 2 novembre 2009

New York New York by Chou

Voici en première exclu le compte rendu de Laurent pour son marathon de new-york à lui (superbe) :

6h30 du mat' et 7 heures après m'être effondré sur le Queen size que je partage avec le Docteur T., me voilà de retour dans le monde des vivants. Pas de trace du sirloïn steack trop cuit (ah les ricains et la viande bleue !!!) d'hier soir sur mon mon estomac. En revanche, un bon gros mal de tête et des cuisses chargées d'adice lactique que je tente présentement  d'évacuer  via un pack de glace dont Tom trialthlète et new-yorkais de son état m'a recommandé les bienfaits.


Merci à tous de vos messages d'encouragement pour ce marathon de New-York, qui aura délivré ce que Chris et moi étions venus y chercher ... un moment d'exception.


"4h du mat j'ai des frissons " ... il s'agit de ne pas traîner pour le ferry qui part pour Staten Island à 5h30. La course part du pont du Verrazzano et traverse New-York de part en part (Staten, Brooklyn, le Queens, Manhattan, le Bronx).


Le bateau de Chris ne part qu'à 7 heures (le départ du marathon en 3 vagues successives à 9h40, 10h et 10h20), et lorsque je claque la porte de l'appartement, celui-ci ronque encore du sommeil de ceux qui ont oublié qu'ils allaient courir 42 bornes. Dehors, bonne nouvelle, il pleut ! Je croise ça et là des créatures costumées qui rappellent que la nuit d'Halloween a dû être longue, et qu'à une heure aussi précoce, on est bien mieux sous la couette ! Un yellow cab où je prends la place d'une sorcière et de son balais me conduit jusque Battery Park où la foule en baskets et shorts fluos sont autant de signes que je ne me suis pas trompé.


Sur le ponton du bateau, où je suis monté, je vois Manahattan, dans l'aube, s'éloigner peu à peu ... Arrivé sur l'île de Staten qui sous la bruine n'a rien de paradisiaque, j'avise les tentes où s'empilent les coureurs qui vont attendre le départ plus de 3 heures ... Le sol est tout boueux, et ne me dit rien qui vaille. Je pars en quête du petit-déjeuner dont on m'a parlé ... Le thé, les bagels et le 'feshly squeezed orange juice' font du bien. Je décide de me poser sur un espace plutôt sec et d'y tendre ma couverture de survie où j'engage mon yoga matinal dont le point d'orgue - la posture sur la tête - me vaut même quelques applaudissements. Je profite du temps qui me reste pour compléter mes 4 heures de sommeil initial et poursuivre l'écoute de mon Fred Vargas via mon Ipod.


Vers 9h les hauts-parleurs que je jouxte annoncent en 5 langues différentes qu'il est l'heure ... Ave Cesar ... Je rejoins mon sas pour ne plus le quitter ... Dernier préparatifs; je quitte progressivement mon survêt à qui je dis adieu. Il servira désormais un autre après le ramassage par les associations caritatives des vêtements de sport qui jonchent les pelouses que nous quittons. 


Nous arrivons à hauteur du péage du Verrazzano. J'ai sympathisé avec un coureur japonais et nous arrêtons nos palabres au moment où retentit l'hymne américain, avant que Frank - the voice - ne vienne le remplacer fort à propos par New-York New-York. A mon tour, je vice mes écouteurs sur mes oreilles. J'y suis ! Et c'est Lily Allen qui me donne mon départ à moi. J'attaque le Verrazzano - qui monte sur un mile - à train de sénateur. 12,5 Km/h. Je me sens très à l'aise. Dans la descente, je frise les 15,5 sans forcer ... La vue sur le Grosse Pomme est incroyable, impérissable ... J'en prends pleins les yeux. La foule est encore dense, mais on peut dépasser sans souci. Je suis rapide, à l'aise dans mes pompes, et parti sur des bases d'1h30/1h35 pour le première partie du parcours qui défile dans Brooklyn. Les vivas de la foule contrastent avec l'arrivée dans le quartier juif orthodoxe de Williamsburg où le temps semble s'être arrêté en plein XIXe siècle... Pas un regard ... L'envie me vient de meubler le silence par quelques mots d'hébreu... Coreligionnaires, ma tenue de coureur est pourtant bien éloignée des longs manteaux et chapeaux noirs que l'on voit sur les trottoirs ... Mais voilà qu'arrive le Pulaski Bridge que j'attaque au 13e mile dans le temps pour moi record de 1h30 !! J'ai encore de l'énergie à revendre  ... Passage dans le Queens et la seconde grosse difficulté du parcours, le Pulaski Bridge qui nous conduit vers Mahattan. Je ralentis dans la montée qui élève un bon mile sur près de 40 mètre de dénivelé. What goes up ... J'attaque la descente à fond en prenant le soin d'ôter mon casque de baladeur pour apprécier les vivas de la foule à l'arrivée à Manhattan ... La clameur est impressionnante. A mon arrivée, la première avenue est totalement dégagée, ce qui me permet de rechercher facilement les supporteurs de l'association WSA - cousins américains d'Autour des Williams, pour qui nous courons. Leur présence doit me redonner force et vigueur car je sens bien que je commence à peiner ... 18e mile, le mètre 85 de Stéphanie ma grande soeur américaine et hôte new-yorkaise me facilite les chose. Trop heureux de ne pas manquer les miens comme à Londres, j'accours vers eux. J'enlace Stéphanie, embrasse beaux-parents, mon neveu Eddy son papa Marshal. C'est super émouvant. 30 secondes de bonheur ... éphémère. Allez cours Forest ! Mais inexorablement ma vitesse s'est réduite. Et les ponts de Willis ave et surtout Madison vont se charger de m'achever. Je repense aux conseils de mon mentor Pierre, et projette mon temps à l'arrivée sur les bases de ma vitesse de course. Il semble désormais peu probable que je fasse beaucoup mieux que mes 3:12 londoniens. D'autant que la dernière ascension dans le Park reste à venir. Je choisis de décélérer pour ne pas (enfin pour ne pas trop) souffrir et profiter du paysage, de la foule, etc... D'aucuns que j'avais laissé à distance me rattrapent et me distancent inexorablement .... La fameuse 4e séance d'entraînement hebdomadaire me fait bel et bien défaut.  C'est sur cette considération que se profile Central Park pour la dernière difficulté et 30 mètres de dénivelé. Ho hisse ! Comme dans la montée vers le Retiro à Madrid, la foule pousse ... Plus qu'un mile. Je regarde ma montre; je sais désormais que je ne serai pas très loin des mes temps d'Athènes et de Londres ... Au final 3h16 et 10 secondes et une place ma foi honorable de 2541 sur plus de 43700 coureurs. Je souris c'est fini ... Enfin pas tout à fait ... Car près de deux kilomètres d'une ascension 'golgota-èsque' me séparent du camion où j'ai laissé des affaires de rechange. J'avale force amandes, barres énergétiques et autres liquides qu'on m'a fourni. Je claudique tel un petit vieux sous les 'congratulations' des spectateurs et volontaires new yorkais dont la considération me réchauffe le coeur. 



Hors du Park, le traffic et les jams battent le plein ... Les barricades du marathon créent une cohue très surprenante. Après 20 minutes d'une marche solitaire et hésitante, je décide de poser mes jambes perclus de crampes dans touc-touc vélo qui est drivé par les sosie d'Harvey Keitel. On parle de la France, de Paris, de New-York, et de son job, lui qui tire une carriole toute la journée. Pour moi désormais c'est lui le vrai marathonien.



Bises à tous et rendez-vous très vite.




Here come the champions !

Bravo à Christophe et à Laurent pour leur temps sur le marathon de New York d'hier, ce sont pour les deux de très bons scores, on attend les photos ! 
Apothéose pour Christophe qui fait 3 secondes de mieux que Londres !!! 




Thibierge, Christophe278280:26:420:52:491:18:591:45:181:51:171:58:482:08:222:13:273:54:43
Chouraqui, Laurent101430:21:560:42:551:04:131:25:451:30:311:36:521:44:271:48:413:16:10

dimanche 1 novembre 2009

Marathon de New York : «Des gros culs qui courent pour un tee-shirt» ?


Laurent et Christophe qui sont en train de finir le marathon de New York ce 1er novembre, apprécieront :-)

Les tortues ont-elles leur place dans un marathon ? A la veille du 40e marathon de New York, qui réunira ce week-end quelques-unes des stars de la discipline, mais aussi et surtout plus de 40 000 coureurs plus ou moins rapides, le débat est relancé aux Etats-Unis. Le marathon s’est si bien démocratisé ces dernières années que les performances moyennes sont… de plus en plus mauvaises. Aux Etats-Unis, le nombre de «finalistes» de marathon est passé de 143 000 en 1980 à 425 000 l’an dernier. Et plus de coureurs, c’est surtout plus de coureurs lents, selon les statistiques du site Running USA. En 1980, le temps moyen pour achever un marathon aux Etats-Unis était de 3 h 32 mn pour les hommes : l’an dernier, ce temps moyen était de 4 h 16 mn.

Les femmes s’accordent également trois quarts d’heure supplémentaires par rapport aux années 80 et trottinent désormais en 4 h 43 mn. N’importe qui se prétend désormais marathonien, s’insurgent les puristes. Y compris des «promeneurs» qui mettent six ou huit heures pour boucler le parcours. Plus de la moitié des participants aux marathons «ne sont que des gros culs qui cherchent à gagner un tee-shirt et une médaille… pour pouvoir raconter un jour la saga et la souffrance de leur "course" en 11 minu tes par mile [moins de 9 kilomètres à l’heure, ndlr]», attaque ainsi un certain Record10 Carbon sur un forum en ligne, récemment cité par le New York Times.

Pour les directeurs de course, le nombre de plus en plus élevés de lambinards pose un nouveau dilemme : quand faut-il replier la ligne d’arrivée ? Au bout de combien d’heures le bénéfice d’un nombre record de participants est-il mangé par les surcoûts d’une course qui n’en finit pas ? Chaque marathon a sa propre politique, plus ou au moins stricte. A Berlin, une «police des lents» houspille les traînards et les invite à finir en bus. New York est plus libérale. La course s’achève officiellement au bout de 6 h 30 mn, mais les records des flâneurs seront enregistrés jusqu’à 8 h 40 mn après le départ.

Globalement, les tortues de marathon ont d’ailleurs plus de supporteurs que de détracteurs. Aux Etats-Unis, les coureurs lents ont leur mentor, John Bingham, alias le Pingouin. Ancien obèse et fumeur, le Pingouin a fait de sa conversion au marathon un modèle, suivi depuis par des centaines de milliers d’autres oiseaux ventrus comme lui. L’essentiel est de participer, rappelle John Bingham, auteur de plusieurs livres, tels que Pas besoin de vitesse ou le Marathon pour les mortels.









dimanche 25 octobre 2009

2h57 au Marathon de Toulouse

Et voilà, Sylvain D fait encore péter tous les chronos, mais où s'arrêtera-t-il, ce lévrier afghan ?!

2h57 au Marathon du Grand Toulouse, ce dimanche, on attend avec impatience le récit ! Pour celles et ceux qui ne mesureraient pas bien l'ampleur de cette performance, une petite statistique : au dernier Marathon de Paris, celui qui a fait 2h57 était 712ème... sur 25 281 participants. Bref, ça vous place aisément dans les 3% les plus rapides de la course (qui est, tout de même, un marathon de 42,2 km).

(euh, le récit, avec des conseils d'entraînement, aussi, genre comment devenir Rasta Rocket...)

mercredi 14 octobre 2009

Marathon de Paris 2010 et défi "5 marathons" - check-list (v. 1)

(billet mis à jour au fil des réflexions)
Nous sommes (au 15/10/09) 54 coureurs inscrits pour le Marathon de Paris. Il y a quantité
de points d'organisation à évoquer. J'en fais une liste ci-dessous, avec plusieurs objectifs :
  • faire évoluer cette liste (ajouts, détails)

  • décider qui veut s'occuper de quoi

  • définir un planning (actions les plus urgentes)
Vos contributions sont les bienvenues en commentaires ou sur escpeurope.running@gmail.com.
Voici les premières idées sur les différents chantiers :
  • Nouveau logo ESCP Europe Running - Christophe OK pour faire une
    proposition + aide Maciej ?

  • T shirts officiels pour les coureurs du marathon de paris,
    voire pour tous les coureurs intéressés
    • Commande des T shirts et logistique : modèle
      vert anis de chez Décathlon
    • Reprographie des logos, avec sponsors :
      Spira/Commerzbank) - nouveau logo de Autour Des Williams - Thomas OK
  • T shirts officiels pour les supporters : en coton. A voir
    si on reprend un t-shirt ADW ou si on en crée un pour l'occasion qui
    réunisse sponsors , ESCP/ADW et un message sur le challenge
  • Aider Donner : remettre en place les pages de dons
    individuels
  • Article dans ESCP Europe Magazine (et ailleurs...) - Gilles ?
  • Couverture média (presse, radio, TV ?): Anne-Laure, Pauline.
  • Organiser un dîner... d'organisation + échange de playlistes musique (novembre ou
    décembre) - Christian, en cours...
  • Contact et suivi sponsors
    • - Commerzbank - Gilles et Christophe
    • - Spira - Laurent, Christian ?
  • Participation de l'école avant la course - Laurent, Christophe, Gilles ?
    • apéritif vers 19h à l'ESCP et une heure de présentation du challenge (première quinzaine de décembre). On essaiera d'avoir les lyonnais sur Skype vidéo
  • Stand "Autour des Williams" pendant la course - Pauline ?
  • Participation de l'école le jour de la course - Christophe,
    Gilles ?
  • événement de clôture en mai 2010 à la Chambre de Commerce - Laurent, Gilles ?
Des suggestions ? Des bonnes volontés ?

Comment recevoir les nouveaux billets de ce blog sans bouger?

Le plus simple est de vous rajouter à la mailing list d'ESCP Europe Running : ici :
http://groups.google.fr/group/escpeurope-running/subscribe
et d'y choisir la fréquence des emails à laquelle vous souhaitez être informé des nouveautés, des entraînements ou des récits de course (journalier, hebdo, jamais...).

Ou pour les plus experts, abonnez vous au flux RSS :
http://feeds.feedburner.com/EscpEuropeRunning

lundi 12 octobre 2009

Nos 20 kilomètres de Paris (Guillaume et Christian)




1h27 de mon côté, content car sous les 1h30 mais course bizarre, très cyclique : point de côté dès le km 3/4 (pourtant j'ai bu et respiré, mais j'étais sur 4'15, un chouilla rapide car base 1h25), du coup gros coup de pompe, apres le ravito ça repart, idem gros coup de pompe vers le km 15, à chaque fois les ravitos arrivaient au bon moment. les 3 derniers km ça allait mieux, mais forcément la vitesse n'était plus la même.... A priori je suis devant Dominique de Villepin, que j'ai vu arriver entourée de caméras un peu après moi :)





Guillaume




De mon côté, course relativement bien gérée avec un temps qui progresse mais pas au niveau de Guillaume, qui a fait très fort !

Tout d'abord, la course est toujours aussi mal organisée, et même en arrivant une bonne trentaine de minutes avant le départ, j'étais au début du pont côté Tour Eiffel.

Sur le premier kilo, je perds une minute et sur le deuxième, trente secondes.
Je ne sais pas si j'ai le droit mais comme j'ai courru tous mes autres km entre 4'20 et 4'30, j'aimerais bien dire que j'ai perdu une minute trente au début, ce qui me fait passer sous les 1h30 minutes pour les 20 km, je peux ?

Donc hormis la foule, j'ai eu une foulée régulière un poil au dessus de ma moyenne visée qui était de 4'23" au km..

Tout se passe bien, particulièrement dans le Bois de Boulogne, arrivé sur les voies sur berge :  plus de vent du tout, donc une température qui monte !
Tout va bien jusqu'aux tunnels des voies sur berge, là c'est dur, des montées et des descentes (à quoi 7-8%?) qui cassent bien le rythme des coureurs, j'essaye de réguler tout ça avec du souffle (merci les séances de seuil!).


Passé le Pont pour le retour vers la tour Eiffel, le défi est d'accélérer légèrement, je continue à doubler tranquillement en soufflant comme un butor, ce qui a le mérite de me permettre de me frayer un chemin parmi les concurrents, et je finis par une petite accélération en sprint, mais rien de bien méchant, étant donné un rythme déjà bien soutenu.

Donc au finish, 1h31'15'', près de 45 sec de mieux que l'année dernière, et si on enlève le monde, moins d'une heure trente minutes.

Donc voilà, prochain objectif : 1h30 sur le semi de Boulogne (faut pas rêver)


Christian


Le 4ème ironman de JB (dit Bouille)


A tous ceux qui pensent que parcourir 20 km sur le bitume parisien "c'est quelque chose", je conseille le récit de l'ironman de JB Richard (promo 2001) de dimanche dernier. . http://bouilleblog.over-blog.net/article-challenge-barcelona---4-octobre-2009---format-ironman-3-8-180-42-37338730.html

Ca calme sévère, allez je vais refaire un peu de fractionné moi...

jeudi 8 octobre 2009

20 km de Paris - le rendez-vous !!


Message de Gilles G :

Ce dimanche 11 octobre se tient la 30ème édition des 20 km de Paris. Une équipe de coureurs de l'équipe sera présente pour représenter dignement ESCP Europe. S'il n'est plus possible de s'inscrire, nous vous encourageons à venir nous encourager tout le long du parcours (consultable ici).
Pour les happy fews qui ont leur dossard déjà réservé, nous proposons un rendez-vous à 9h30 au pont d'Iéna - côté tour Eiffel à gauche en regardant le Palais de Chaillot, à côté du manège. Pour autant que ma taille puisse servir de point de repère, je serai en bleu avec le tee-shirt "Autour des Williams". (cf. la flèche bleue sur le plan ci-dessous)

Afficher RV Pont d'Iéna - Flèche bleue - 9h30 sur une carte plus grande
Puis, nous nous avancerons vers la ligne de départ, de l'autre côté du pont d'Iéna en nous mettant sur la gauche.
Pour ceux qui font la course pour la première fois, il faut signaler que les 20 km de Paris débutent par une montée sèche à droite de la butte de Chaillot et que beaucoup de personnes vont partir trop vite, gaspillant ainsi des forces qui seront utiles par la suite.
Ensuite, nous partons vers l'Ouest parisien pour ensuite descendre le long de la Seine.
Les prévisions météo ne sont pas très favorables et nous risquons de courir sous la pluie, mais à coeur vaillant, rien d'impossible.
A dimanche (et n'oubliez pas de vous déclarer dans les commentaires, pour qu'on fasse la liste des scores après la course !)

mercredi 7 octobre 2009

Paris compte à rebours

Compte à rebours du marathon de Paris


mardi 6 octobre 2009

nice : nike +

lundi 5 octobre 2009

Petit run de rentrée



C'était donc le run de rentrée hier matin, dimanche 11h, au Bois de Boulogne. Pendant que d'aucuns couraient la Course Odyssea, un petit groupe de motivés se retrouvait au lieu de rendez-vous : Sylvain, Guillaume, Lionel étaient venus en courant, Thomas venait du métro, quant à Christophe, privilège du grand âge, il était venu en voiture.

Vers 11h10-15, démarrage pour une petite heure de jogging, d'abord un tour du lac nord, puis après être repassés au lieu de rendez-vous, et avoir raté Thomas K., une échappée dans les allées du bois, un petit tour par l'hippodrome d'Auteuil avant de boucler à nouveau sur le point de départ. 57 minutes de run, vitesse moyenne 11,5 km/h (oui, ça calme...) et des conversations qui ont tourné autour des junk bonds, des T shirts respirants, de l'organisation du Marathon de Paris 2010 et de la préparation de New York 2009.
Avec une idée pour la fin de l'année : courir la Saintélyon (69 km !) en relais. A suivre lors d'un prochain run !

mercredi 30 septembre 2009

Rendez-vous au Bois, dimanche, 11h !

Même si la plupart d'entre nous n'a pas arrêté de courir (préparation du semi-marathon de Lyon, de Paris-Versailles, de la course Odyssea, des 20 km de Paris, du marathon de New-York...), cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus.
Alors voilà le rendez-vous de rentrée :
Dimanche 4 octobre, 11h du matin, entre les deux lacs du Bois de Boulogne.

Afficher Boulogne - RV du 04/10/09 sur une carte plus grande

Annoncez votre participation dans les commentaires ! Ou bien inscrivez-vous à l'événement Facebook.

A dimanche...

Frequently Asked Questions / Foire aux Questions

Bonjour,
nous avons mis en ligne une Foire aux Questions, pour répondre aux questions les plus courantes (haha, courantes, jeu de mot) sur ESCP Europe Running. Il manque encore quantité de choses, mais cela n'est qu'un début. Pour y accéder :
http://tinyurl.com/o547ta
Si vous avez une question qui n'est pas traitée, merci de la poster en commentaire de ce message, ou d'envoyer un mail à escpeurope.running@gmail.com.

samedi 26 septembre 2009

rdv Paris Versailles

RDV pour tous ceux qui courent demain dimanche, le Paris-Versailles à 9h30 (départ 10h) au pilier Est de la Tour Eiffel (c'est écrit dessus comme le Port Salut) pour une photo et une séance de motivation collective avant le départ de la course.

jogging au luxembourg : les Parisiens ont presque l'air sympa

Lien vers l'articleArticle de Marianne :


equête de  Georges, qui n’a ni le temps, ni le courage, mais a entendu dire que c’était un parfait observatoire de la faune parisienne)

La requête de Georges a ravivé les souvenirs de ton amie chômeuse : au lycée, le prof de sport nous emmenait courir au jardin du Luxembourg.  À l’époque, je me cachais dans les talus pour échapper à ce que je considérais déjà comme une torture. Mais si je n’ai jamais été un modèle d’endurance, je suis en revanche persévérante et tenace, et j’ai déjà tenté de briser la malédiction de la course à pied à plusieurs reprises.

Quand je vivais à Londres, j’avais même fait l’acquisition d’un mini short vert de toute beauté pour me motiver. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais des enfants se sont mis à me poursuivre dans le parc en me jetant des cailloux, ce qui m’a rapidement conduite à l’abandon. De retour à Paris, j’ai réitéré l’expérience avec plus ou moins de succès (vue qui se brouille, début de migraine, envie de mourir).

Comme ces menues difficultés ne suffisent pas à justifier un refus de requête, j’ai ressorti le short vert, et je suis retournée au Luxembourg comme une brave. L’objectif n’étant pas de ne rencontrer que des amis chômeurs en goguette, j’y suis allée un dimanche.

Courir au Luxembourg, c’est comme faire un tour du monde (parisien) en accéléré. Défilent tour à tour : une fanfare, des enfants sur des poneys, des vieux qui jouent aux échecs, un verger,  des jeunes qui jouent de la guitare, une expo sur le mur de Berlin, des moyens vieux qui font des arts martiaux étranges avec des épées en bois, des jeunes qui jouent au tennis, le Sénat, des très très jeunes qui se bécotent, des sculptures, des enfants qui font naviguer des petits bateaux à voile, des palmiers, des vieux qui jouent à la pétanque, des gens de tout âge qui bouquinent devant les fontaines. Et bien sûr, des coureurs. Je dois admettre que j’ai eu l’impression de ne pas me trouver dans mon camp naturel, et j’aurais bien troqué mon short contre un bouquin et une chaise inclinée.

À cause des symptômes décrits plus haut, j’ai terminé mon second tour en marchant (pour info, le jardin fait 224 500 m², alors camembert), mais en conservant une légitimité grâce à des pauses étirements et des grands moulinets avec les bras. Les autres coureurs ne m’ont pas adressé un regard, et je crains que le fantasme de la rencontre au coin d’un marronnier nécessite 1/ une assiduité irréprochable 2/ un niveau légèrement supérieur au mien. Peut-être que si j’étais restée dans mon camp naturel, à savoir celui des glandeurs, j’aurais pu entamer quelques discussions sur des sujets que je connais (comme la glande). En tout cas, quel endroit agréable que ce jardin… On aurait presque l’impression que les Parisiens sont sympa et qu’il fait bon vivre dans la capitale.

Lien utile :
Jardin du Luxembourg sur Wikipedia 

mardi 22 septembre 2009

Semi-marathon de Lyon : un récit

la météo du week-end : très agréable le samedi en bord de Rhône (une sorte d'été indien), pourri le dimanche avec de la pluie incessante, mais heureusement relativement fine pendant la course et des cordes juste après. 

Parcour21km

La course : un départ un peu trop rapide avec Benoît (Percheron, promo 2004?). Les premiers km même s'ils se font avec une souffle un peu trop prononcé, se passent bien. Le choix du blouson pluie n'était clairement pas le bon. J'ai chaud avant le premier km, je devrais nouer l'anorak à la taille, mais il n'arrêtera pas de bouger pendant 15 bornes...

Reminder pour plus tard:  ne jamais s'habiller pour les conditions du départ, mais toujours pour les conditions de la course. 

Après le premier aller-retour sur les berges du Rhône, nous courrons sur un chemin de terre, mais devenu légèrement glissant avec la pluie. Benoît, pas assez entraîné de son aveu, me lâche aux alentours du km 10. On était clairement en sur-régime l'un et l'autre, peut-être les séances de seuil me permettent de maintenir le rythme plus longtemps. 

Cependant, l'objectif s'éloigne : alors que notre rythme de croisière pour aller titiller les 1h30 était de 4'16'' au km, nous sommes dix à vingt secondes au dessus à partir de ce moment-là. 

Je tente seul de poursuivre à un rythme soutenu, mais c'est trop dur et je perd petit à petit le gain que nous avions enregistré au début du parcours (où on est parti comme des fusées (4' au premier km, 4'10'' au second).
Et pour cause, nous avions réussi à nous glisser dans les dossards préférentiels au début de la course, ce qui fait que nous n'avons pas été gêné au départ (les autres ont piétiné comme c'est la règle dans ces courses-là), mais en contre-partie, nous avons été régulièrement et quasiment pendant toute la durée de la course, dépassés par des coureurs plus rapides mais sans dossard prioritaire... pas facile pour le moral (on a l'impression de ralentir, alors que ce sont les autres qui sont clairement plus rapides)

Le parcours est plus sympa que je ne l'avais imaginé, en fait, on court dans un sens le long du Rhône, on fait demi tour dans l'autre sens, et on finit dans le parc de la tête d'or, un des plus grands parcs d'Europe en centre-ville. 
Ca permet de croiser les autres coureurs de la bande (Pierre, Benoît, ...) de temps en temps lors de ces chassés-croisés. 
En plus la présence d'Aude Boisson et de la soeur de Pierre sur le parcours permet de se sentir soutenu tout du long et, mine de rien, c'est assez utile pour ne pas se laisser aller et repartir d'une foulée un peu nouvelle. 

Dans les derniers km de la course, j'ai de nouveau mal aux pieds (les cuisses étaient, elles, tendues dès le début de la course en raison d'une marche imprudente d'une heure et demi la veille pour aller rejoindre le resto italien), signe qu'il va vraiment falloir prendre une pointure plus grande la prochaine fois pour les chaussures (l'anniversaire bientôt devrait bien aider, he he). 

En rentrant dans le parc à la fin, il reste 4 km et je décide de m'accrocher et de bien évacuer tout le gaz carbonique que mes muscles rejettent à ce moment-là, pas facile, mais c'est le grand avantage des semi-marathons, si douleur il y a, elle est quand même de courte durée par rapport au chemin de croix que représentent les marathons. 
Les sorties du seuil et le travail sur le souffle sont très alors très utiles.

Je me permets même un petit sprint dans les dernières centaines de mètres, et je boucle en 1h34'01'' (temps officiel), avec un plutôt bon temps puisque je m'inscris vraiment durablement en dessous de 1h35 (pour la 3ème fois), mais au dessus de ce que je visais (dépasser mon record personnel de 1h32'34'', qui date du semi de Paris en mars dernier). 

Au delà du bonheur de finir un semi-marathon de plus, se pose la question des entraînements (seuil et fractionné) et toutes les souffrances engendrées lors de ces séances, pour des résultats qui ne progressent plus vraiment. 

Progresser suppose de changer quelques éléments importants : poids, alimentation et sorties plus longues. 
Avec des vies pro et perso bien remplies, c'est pas non plus facile de tout concilier. 
Dans les premières années de course, les progressions entre les courses sont significatives, et du coup ces sacrifices sont récompensés (j'ai presque envie de dire à moindres frais), mais là, ça commence à devenir plus difficile : les entraînements même s'ils procurent un sentiment d'accompli, sont physiquement durs, et le gain est minime.
Donc ça reste à voir pour la suite.



dimanche 13 septembre 2009

Quand la pub ne ment pas

Au moins ce que l'on peut dire, c'est que les gars de Thomas Cook ne vous promettent pas la lune, seulement la souffrance et la douleur du marathon.
La photo est aussi loin des clichés sur le dépassement de soi  :-)


lundi 7 septembre 2009

L'ultime marathon de 5 campus : Paris 2010


Comme vous le savez si vous suivez ce blog, nous sommes en passe d'achever le challenge que nous nous étions lancés avons lancé il y a près de 3 ans de ça, avec l'ambition de courir les 5 marathons des 5 villes qui accueillent un campus de l'ESCP Europe. Dans l'ordre : Madrid en avril 2007, Berlin en avril 2007, Turin en avril 2008 et Londres en avril dernier.



En avril 2010, Paris, notre base arrière, sera notre terrain de course pour le dernier marathon du challenge.


Pour marquer le coup, nous souhaiterions être le plus de participants possibles pour cette course pour notre challenge et pour l'association que nous avons soutenu à travers ces différentes courses : Autour des Williams.

Que vous soyez coureur du dimanche, ou marathonien chevronné, nous apprécierions énormément que vous veniez vous joindre à nous le long de ces 42km de bitume parisien.


Comme vous pouvez l'imaginer, l'inscription pour le marathon est très demandée, et nous tentons de voir avec nos partenaires la façon la plus sure de satisfaire toutes les inscriptions.



C'est pourquoi, nous vous demandons de nous confirmer en commentaire de ce post ou par mail à 5marathons [at] gmail [point] com , le plus tôt possible votre envie de courir le marathon (mentionnez vos noms, âge et promo)

A très vite pour l'entraînement,
Christian



Paris Marathon 2009 Highlights


Photos Creative Commons : Joch Clark et Frédéric de Villamil

dimanche 6 septembre 2009

Tiens encore un qui court plus que Thomas :-)

Ca a été dit et je le redis : on finit toujours par trouver un maboule qui s'est mis dans la tête de courir un peu plus que ce que l'on croyait indépassable.

Quand à moi, je reste sur le marathon, et encore plus pour longtemps.

Bonne semaine, je vous laisse profiter de cette belle vidéo


N'hésitez pas à laisser vos suggestions de course débile en commentaire :
Je commence avec
- l'UTME : ultra-trail Mount Everest (on monte par la face nord et on redescend du toît du monde par l'autre côté??)
- la Forrest Gump : east to west coast des Etats-Unis
- la trans-amazonienne : comme les camions, mais en courant
- les 24 heures du Mans : on court pendant 24 heures et on regarde le nombre de tours
- le challenge ESCP Europe Running "5 campus 5 trajets" : on relie par la course les 5 campus de l'ESCP Europe : Madrid > Turin > Berlin (par les Alpes c'est plus fun) > Londres (tunnel de gauche) > Pa ris (tunnel de gauche mais vu du retour)

mardi 1 septembre 2009

dimanche 30 août 2009

CCC 2009

"CCC"? Késako?
La petite soeur de l'UTMB voyons!
Toujours pas plus avancé,non?
U.T.M.B. = Ultra Trail du Mont Blanc
Ah! c'est donc la course qui fait faire le tour du massif du Mont Blanc: 165km et 9000m D+, départ et arrivée à Chamonix.
C.C.C. = Courmayeur Champex Chamonix: 98km et 5500m D+, les 2/3 donc de la première...

Dans les courses en marge du défi "5 campus, 5 marathons", je m'étais déjà égaré vers Saint Étienne/Lyon et Millau, pour 69km et 100km respectivement, mais avec max 1000m de D+.
Là, il s'agit d'ultra-trails en montagne...et je l'avoue : j'en ai bien bavé ... mais ce n'était pas sans plaisir :)

Je termine en un peu moins de 22heures et 50minutes, soit 677ième sur 1800 au départ et environ 1200 à l'arrivée.
Exténué, mais "Finisher"
(ma joie à l'arrivée est volontairement cachée sur la photo plus bas)


Préparation

Dés la mi-juin, je me suis imposé un rythme de 4-5 sorties par semaine.
Pour l'endurance, ça doit aller.
Pour l'aspect "altitude", par contre, ce n'est clairement pas à Paris qu'on trouve les plus beaux dénivelés...J'ai donc dû faire avec les marches de Montmartre & de la BNF, le mont Valérien et avec la Rhune (petite montagne dans le pays basque).
Mais avec du recul, je me rends compte qu'un runner n'est pas un trailer.
Mon entrainement aurait dû être plus spécifique, plus musculaire et j'aurais dû perdre plus de kilos! Et éviter de prendre des coupettes de champagne au afterwork du "Saut du loup" ;)

La course

Le départ est donné à 10heures le vendredi matin, à Courmayeur.
Pour s'y rendre, des bus au départ de Chamonix sont mis à notre disposition.Le mien partait à 8heures et 30minutes plus tard, nous arrivions à Courmayeur (Italie) via le tunnel du Mont Blanc.
J'en profite pour me reposer et me préparer: crème solaire, booster, Nok, écouteurs...
Vers 9h30, je me dirige vers le sas de départ. Je réussis à me faufiler prêt de la ligne de départ et des trailers "stars". Jamais je ne serai plus prêt d'eux! Le premier ira deux fois plus vite que moi...
L'animateur nous annonce un temps exceptionnel pour la journée, mais avec un risque de froid pour la nuit.
Une minute de silence pour les coureurs disparus les années précédentes.
J'ai mon téléphone dans la poche, j'en profite pour poster quelques photos sur facebook, histoire d'évacuer le stress et de commencer un petit "roman-photo". Merci encore à ceux qui ont pu le commenter en live!
10h, c'est le départ et tout le monde court!! "Mais vous êtes fous!! Ménagez vous" Comme à Millau, je me fais doubler...
Le premier km est dans Courmayeur, les coureurs se suivent de très prêts et je prends mes premiers coups de bâton dans les jambes! Je commence à râler : "Verticaux les bâtons!!"
Il fait frais, les premiers km sont à l'ombre, le long d'une rivière.
On attaque la première montée, tout le monde marche. C'est assez tranquille.
On avance les uns derrières les autres, les sentiers sont trop étroits pour essayer de doubler.
D'ailleurs, cela serait prendre le risque de se "cramer".
Plus bas mes différents temps de passage.

Tableau des passages
PtsHeure pass.Tps courseClasst.
BertoneV-11:5701:55:37828
Refuge BonattiV-14:0003:59:09867
ArnuvaV-15:0004:59:13830
Grand Col FerretV-16:3006:28:25815
La FoulyV-17:56
V-18:10
07:54:36816
Champex-LacV-20:29
V-21:03
10:27:29783
BovineV-23:2313:21:33734
TrientS-01:03
S-01:42
15:01:50765
CatogneS-03:2217:20:48780
VallorcineS-04:24
S-04:47
18:22:25765
La Tête aux VentsS-06:5820:57:07713
La FlégèreS-07:4021:38:42703
Chamonix ArrivéeS-08:49
S-08:49
22:47:19677

Globalement, je n'ai pas trop souffert lors de la première moitié, ie jusqu'à Champex.
On se suit en masse, il suffit de prendre le pas de la personne devant soit, notamment dans les montées. Pour les descentes, on déroule et on laisse aller! Ça fait tellement de bien! J'en profite pour doubler un peu.
Cette première moitié de course se déroule en Italie, puis en Suisse. Régulièrement, des passants et autres promeneurs nous encouragent. On remercie amicalement.
La seconde moitié est une autre histoire.
La montée à Champex s'est faite avec une douleur au dos. Sac trop chargé? pas l'habitude d'en trimbaler un pendant d'aussi longues heures?
Heureusement, à Champex, grosse pause pour se changer pour la nuit (maillot Odlo, GoreTex, frontale...) et se restaurer.
Je repars motivé, mais le dos me tire. La seconde moitié se décompose en 3 cols, 3 véritables épreuves.
Au sommet du premier, je suis littéralement vidé : mal au dos, mal aux cuisses, je prends un bol de soupe au stand de ravitaillement, mais à l'arrêt le froid humide me fait grelotter.
L'idée d'abandonner me vient...mais non, mais non, je tiendrai!! Je me dirige alors vers l'infirmerie et prends un Doliprane. J'en profite pour me faire masser les cuisses...et là, miracle! La douleur aux cuisses est passée : je repars frais comme un gardon!
6km plus loin, j'irai aussi voir le médecin et le kiné pour un ultime check-up.
40minutes de break. Il est 2h moins le quart. Il me reste encore 30km. Cela sera certainement long mais j'irai au bout.
Je continue. A ce stade de la course, on court pratiquement seul, en particulier lors des descentes.Mais c'est un régal, la nuit on progresse pas à pas dans l'obscurité, uniquement éclairé sur quelques m2 par la frontale.
J'arrive à Vallorcine. Dernier ravito. Dernier col à passer. Il est 4h20. En discutant, un autre coureur m'indique qu'il reste encore 4heures. Dur à entendre. Je mettrai 3heures pour faire les 7km & 800m de D+ qui nous mène jusqu'au dernier sommet. En haut, le jour se lève progressivement. Malheureusement, beaucoup de brouillard.
Mes cuisses sont dures et me font mal, je butte tous les 500m sur un caillou n'ayant plus la force de lever mes jambes plus haut ... mais la descente se fait au pas de course. Au loin, la vallée de Chamonix. Délivrance.
On croise du monde :"plus que 7km", "5km". "3km", on quitte définitivement les sentiers et on rejoint la route. Un régal. On visualise l'arrivée. Beaucoup de monde dans les rues, beaucoup d'applaudissements. J'accélère et donne tout ce qui me reste.

Arrivé, la pression s'arrête net et j'éclate en sanglots!
Ma plus belle fin de course!

Et pourquoi tu cours?
Classiquement, on aborde ici les thèmes du dépassement de soi, de la recherche des ses limites ou encore l'addiction physiologique...
Si tout cela reste vrai, ma motivation première reste la qualification à l'UTMB 2010.
Depuis sa première édition en 2003, ce trail n'a cessé de gagner en notoriété...à tel point qu'il faille montrer son carnet de notes pour y postuler et rêver de s'y inscrire! (2300 coureurs max)
J'avais besoin de 4 points, acquis en 2 courses maximum. La SaintéLyon de décembre 2007 me procurant 1 point, il me fallait ainsi terminer une course à 3 points... La CCC je vaincrai!

Next step?
Repos, repos, repos.
Un bon gros mois.
Soutenir Sly pour le marathon de Toulouse et Chris pour le semi de Lyon.
Puis s'y remettre ;)

"Never stop exploring"


Thomas

vendredi 24 juillet 2009

ESCP Europe Running ?



Fidèles lecteurs,

il faut pour suivre les périgrénations du changement de nom de l'école mettre à jour les groupes d'Anciens qui reprennent le nom de l'école.

Pour nous, pas trop de difficultés : escp eap running devient escp europe running
mais pour ce qui est des noms de domaine on fait comment ?
escp-eaprunning.blogspot.com deviendrait escp-europe-running.blogspot.com
et les renvois escp-eaprunning.net devient escpeurope-running.eu ?
Quid des renvois de posts par mail et de tous les services associés ?

Si vous avez des idées, je suis preneur.


Daily Mile un super service pour geeks

Running Training Log
Daily Mile est un super service pour les coureurs et tous les sports qui nécessitent de longs mois d'entraînement : il permet à tous les coureurs un peu geeks sur les bords de tenir leur log de courses, de prévoir les entraînements pour les prochains mois avant les courses, et bien sûr de partager avec d'autres les efforts solitaires du coureur de fonds.

Vous pouvez donc trouver les coureurs près de chez vous, vous envoyer des félicitations et vous adressez des encouragements, partager les parcours etc...




Bien sûr ESCP Europe Running (rebranding en cours) y possède son propre groupe de runners :

vendredi 26 juin 2009

Le chiffre du jour : 20 871

La semaine n'est pas rose, Farrah Fawcett, Michael Jackson, mais pour vous remonter le moral saluons le total des dons : 20 871 € collectés sur le Marathon de Londres. Yes !

Prochaine étape : Paris 2010 ! Et en attendant, des "petites" courses : paris-versailles, 20 km de Paris, corrida d'Issy…


Rappel : info, contact = 5marathons@gmail.com,
news = ESCP Europe Running Blog
Bon été !

jeudi 11 juin 2009

Jumping jack flash


IMG00096
Mise en ligne par Christian R.
fantastic run with Thomas

vendredi 29 mai 2009

Opération cardio chez Endurance Shop



---------- Forwarded message ----------
From: ENDURANCE SHOP® PARIS MONTPARNASSE <paris@enduranceshop.com>
Date: Thu, May 28, 2009 at 7:37 PM
Subject: COUREZ VITE CHEZ ENDURANCE SHOP® PARIS !





vendredi 22 mai 2009

La course la plus débile du monde : épisode 2

Ca se passe en Bretagne, et on a hâte de connaître le résultat de cette course !

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/semaine-du-golfe-champion-du-monde-de-course-sur-vase-diapo-video-21-05-2009-389514.php

dimanche 10 mai 2009

Il achève le marathon de Londres ... 13 jours plus tard


Merci à Arnaud pour la news :

Un soldat britannique qui a perdu l'usage de ses jambes en Irak a
franchi samedi la ligne d'arrivée de l'épreuve disputée le 26 avril.
Aidé de béquilles, l'homme a collecté au fil du parcours des fonds
pour les blessés de guerre.
Le dernier participant au marathon de Londres, disputé le 26 avril,
est arrivé samedi. Il s'agit d'un Britannique qui a perdu l'usage de
ses jambes en Irak. Pendant 13 jours et à raison de six heures par
jour, Phil Packer a parcouru les 42,195km de la course sur ses
béquilles.

Packer, 36 ans, a marché 3,2 kilomètres par jour sous les acclamations
du public et collecté 630.000 livres (710.000 euros) destinés à une
organisation qui vient en aide aux blessés de guerre, Help for Heros
(«De l'Aide pour les Héros»). Il espère atteindre le million de livres
(plus d'un million d'euro).

Phil Packer, alors soldat, a été victime d'un tir de roquette à
Bassorah, dans le sud de l'Irak, en février 2008. Les médecins avaient
estimé qu'il ne pourrait plus remarcher. «J'ai effectué 52.400 pas», a
déclaré l'officier après avoir franchi la ligne d'arrivée. Samedi, il
était certes content d'avoir passé la ligne d'arrivée mais amer, après
la mort de quatre soldats britanniques en Afghanistan ces deux
derniers jours.

jeudi 30 avril 2009

Résultats Londres

jeudi 23 avril 2009

Autour des Williams à l'honneur Aider Donner

Bravo pour Laurent et Christophe qui ont en raison leur importante campagne de levée de fonds sont mis en avant sur la home page de notre site de dons ! 
Bravo à eux et à tous leurs soutiens

Si vous voulez contribuer : 


Conseil d'un vétéran de Londres

---------- Forwarded message ----------
From: Gilles Gouteux
Date: 2009/4/23
Subject: [Fwd: Marathon de Londres - ESCP Europe]

Bonjour à tous,

Un de mes participants m'a envoyé le message joint et je l'ai trouvé suffisamment intéressant pour en faire profiter la communauté.
A samedi matin.
 Gilles
----------------------------------------------------

Bonjour,

A 2 jours du depart, je voudrais vous souhaiter bonne chance pour cette course.
Si l'anticyclone est tjrs present, vous aurez l'occasion de courir dans de tres bonnes conditions propices a une performance.

Pour avoir fait ce marathon 2 fois, je peux vous dire que vous aurez le soutien du public du debut jusqu'à la fin de la course. C'est enorme.

Juste quelques conseils. Je pense que vous partirez de la zone rouge. Vous le verrez sur place, vous avez de l'espace pour vous reposer, des WC pour vos besoins, et aussi vous y trouverez des boissons. Ce sera le moment de vous detendre un peu avant de vous mettre dans les sas de depart, avant un petit echauffement. On vous demandera de mettre toutes vos affaires perso dans un grand sac puis de le chargez dans les camions. L'organisation est vraiment rodee et efficace.

Pour ce qui est du retrait des dossards, en 2005, il y avait une enorme queue mais comme nous etions "etrangers", on avait un passe droit et on pouvait aller directement recuperer nos dossards sans faire la queue. En 2008, je pensais que je devais faire la queue car je m etais inscrit comme coureur local, et a ma grand surprise pas de queue du tout. Tout a été tres rapide. Je ne me suis pas attarde au marathon expo et je suis alle directement me reposer.

Le dernier conseil est pendant la course.

Vous allez avoir des marquages toutes les Miles qui peuvent vous derouter. Il y a bien des indications km mais tous les 5km et il faut faire attention a les voir. J'ai donc tenu compte des miles et j'ai adapte mon chrono la dessus.
Pas de ravitaillement solide sur la course, seulement de l'eau et une boisson dite energisante (mais tres sucree), Lucozade.

Mefiez vous du depart (de la zone rouge) ou vous avez un faux plat descendant (comme sur les Champs) avant de rejoindre les lignes vertes et bleues. C est grisant d'accelerer.
Aussi, vous allez vous croiser au 13° miles ou au 20km. Apres le 13miles, c'est la partie la moins sympathique (MillWall). Puis vous allez vous diriger vers le quartier des affaires avec plein de relances. A chq fois j'ai ressenti le mur (vers le 30km). C est la ou j'ai un coup de bar et j'ai perdu du temps sur mon tableau de course.
Apres ce fameux chasse croise, vous allez longer la tamise et ce sera bientôt la fin.
Je sais que les personnes qui sont vers les 4h sont plus genees pour courir et se ravitailler. Mais il faut faire avec le flegme GB.
A l arrivee, seance photo et recup du sac, et on peut rentrer en metro gratuitement. Les spectateurs n'ont pas le droit de vous attendre, il faut sortir de la zone coureurs pour les rejoindre.

Voila, j'espere que ce marathon sera propice a une performance car c est vraiment l'endroit pour le faire (public, organisation et parcours).

Que la Force soit avec vous.

Lionel
MSBC 08

jeudi 16 avril 2009

vente Planet Jogging : quelques équipements avant THE RACE

Planet Jogging a le plaisir de vous proposer le dimanche 19 avril prochain, une exceptionnelle vente flash surwww.planetjogging.com.

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L'Equipe Planet