vendredi 31 décembre 2010

RunKeeper Pro gratuite sur iphone pendant un mois

La meilleure appli de running sur iPhone est gratuite pendant un mois !
Consultez l'application suivante :

Elle vous permet de suivre en GPS votre parcours, votre allure, et plein d'autres fonctionnalités 
(elle suit également vos déplacements vélo)http://itunes.apple.com/fr/app/runkeeper-pro/id300235330?mt=8

vendredi 3 décembre 2010

jeudi 2 décembre 2010

Hit me, hit me hard OU l'aventure de la SainteLyon

Je crois que les Bleus qui vont s'élancer samedi dans les Monts du lyonnais, ne vont pas comprendre leur malheur :

LA SAINTÉLYON AURA BIEN LIEU !

Néanmoins quelques mesures EXCEPTIONNELLES seront prises pour assurer son bon déroulement après les chutes de neige importantes du début de semaine. Le risque réside dans les mauvaises conditions de circulation probables sur les routes départementales, et la surfréquentation de ces axes par des véhicules non équipés peut gêner l'accès des secours et des navettes de l'organisation et le bon déroulement de l'épreuve.
La progression sur le parcours risque d’être ralentie par une couche de neige de l’ordre de 25 à 40 cm par endroit (relevé mercredi 12 h). Merci d’en tenir compte dans votre plan de course. Les appuis seront donc difficiles et l’usage des bâtons est exceptionnellement autorisé. 
Nous rappelons que couverture de survie et coupe-vent sont obligatoires (voir notre news du début de semaine).



mercredi 1 décembre 2010

La SainteLyon Live !

Long time no see.

Quelques nouvelles pour vous dire que samedi soir pendant que vous regarderez Sébastien et le plus grand cabaret du monde, quelques furieux, jamais à bout de projets plus débiles et plus fous, s'élanceront (certes en relais pour la plupart) sur les monts du Lyonnais pour relier Saint Etienne à Lyon (68 km et pas que du plat ou du bitume, plutôt l'inverse!).

Celui qui en parle le mieux c'est le journaliste de l'Equipe :


Saintélyon, l'autre « clasico »

Entre Saint-Etienne et Lyon, ce n'est pas simplement une histoire de ballon. C'est aussi - et surtout diront certains- la Saintélyon, 68km pour relier les deux villes, de nuit, à travers les Monts du Lyonnais. L'édition 2010 s'annonce enneigée, froide et donc dantesque. Tout ce qu'on aime !
Un long serpent lumineux en plein coeur des monts du Lyonnais (DR)
Un long serpent lumineux en plein coeur des monts du Lyonnais (DR)
Si l'idée vous prend d'aller vous balader dans la nuit de samedi à dimanche sur les petites routes des Monts du Lyonnais (pensez aux pneus neige), ne soyez pas étonnés si vous apercevez une noria de points lumineux sortir des bois. Ils seront en effet plus de 11000 coureurs équipés d'une lampe frontale à arpenter les routes et chemins pour relier Saint-Etienne à Lyon. Au programme : 68km (50% sur chemins), 1300m de dénivelé positif et 1700m de négatif. En 1951, quand des cyclotouristes stéphanois et lyonnais créèrent pour entretenir leur forme hivernale une « randonnée » entre Lyon et Saint-Etienne (changement de sens tous les ans), ils ne se doutaient sûrement pas que leur petite balade allait devenir au fil des ans une des grandes classiques de la course nature. Depuis plusieurs années, la course a largement dépassé sa dimension locale, celle où tout bon sportif rhône-alpin qui se respecte se doit d'avoir participé à la Saintélyon au moins une fois dans sa vie (possibilité de courir en relais depuis 1991). L'an dernier, 10 pays et 94 départements étaient ainsi présents.
La suite : ici

On vous raconte ça très vite.
Constance, Anneli, et Thomas l'avaientt faite il y a quelques trois  ans, retrouvez le récit ici : http://escpeurope-running.blogspot.com/2007/12/thomas-et-anneli-et-constance-et.html

mardi 26 octobre 2010

"Balade" irlandaise

Voilà, c'est fini, comme dans la chanson. C'était notre 10e marathon à Christophe et votre serviteur. L'épilogue d'une histoire de 6 années à arpenter le bitume: Paris, Amsterdam, Madrid, Berlin, Turin, Athènes, Londres, New-York et donc Dublin. Pas mal non pour la carte de visite !? J'ai commencé à 3h47 pour finir ce jour à 4h13 dans le peloton. Paris 2010 aura marqué mon record sur la distance à 3h04 et une moyenne de près de 14,3 Km/h. L'amitié de Christophe aura été le symbole le plus fort avec en point d'orgue notre action en faveur de Chloé ma nièce, et des Williams.

Aujourd'hui, j'ai enfin pu profiter d'un 42 bornes. Quand on s'entraîne sur les bases d'un 3h, les 4h permettent de jouir de tout: du paysage vert et roux qu'il nous a été donné de voir. Des dublinois si accueillants et chaleureux. Je n'avais jamais pris le temps de regarder autant de gens, de taper dans autant de mains, de profiter du soleil, de l'air frais. C'était juste génial. Nous étions venus à Dulbin pour racheter une image écornée au soir d'un calamiteux France-Irlande qualificatif pour le mondial 2010. Nous avons couru en "frères", tunique bleue et bonnet et bas rouges vissés sur la tête et aux mollets.

Nous avons franchi la ligne bras dessus-bras dessous, sous les viva. Nous nous sommes longuement enlacés pour nous remercier l'un l'autre de ces 6 années magiques qui font désormais partie de notre histoire individuelle et collective, et qui prouve que chacun peut écrire de belles pages d'humanité et d'amitié.

Laurent

PS: j'ajoute un lien pour la vidéo http://www.megaupload.com/?d=SEKCB3U4, et une photo version frères Bogdanov.


jeudi 16 septembre 2010

Back in the game...


Rupture du silence de l'été.
Les courses de l'automne se profile.
A quand un petit entraînement un dimanche au Bois de Boulogne pour compter nos forces ?

Pour illustration : petite course avec Thomas hier matin sous la pluie


J'ai trouvé un écho à cette photo dans la superbe campagne qu'avait faite Adidas en 1999/2000 : Runners, yeah we're different : http://chayden.net/Runs/Adidas/


http://chayden.net/Runs/Adidas/

samedi 4 septembre 2010

Finisher du Grand Raid des Pyrénées ... en 44 heures !

Toute discipline a son épreuve incontournable : le marathon de New York, l’IronMan d’Hawai, les 100km de Millau …

Pour les mordus de fonds, la Mecque reste l’Ultra Trail du Mont Blanc, 165km de course autour du massif du Mont Blanc. C’est avec cet objectif en tête que je terminais, été 2009, la Courmayeur-Champeix-Chamonix (aka la CCC, la petite sœur de l’UTMB – 98km et 5500 m D+) et me qualifiais ainsi pour l’édition 2010 de l’UTMB. Malheureusement, quelques mois plus tard, lors des inscriptions, mon dossier ne fut pas tiré au sort, faute à un trop grand nombre de postulants. Énorme déception, vous imaginez bien… Ils ne voulaient pas de moi dans les Alpes, j’irai donc dans les Pyrénées ! Je découvrais en effet à ce moment une autre course, le GRP, très semblable à l’UTMB…du moins aux premiers abords…

Résultats

Je termine 282ième sur 368 arrivants, mais pour environ 750 participants : le solde, les abandons !
Mention spéciale pour l'édition 2010 ; là où le premier avait mis 22h en 2009, il en a mis 26 !!! merci aux GO pour les nouveautés 2010, dont notamment la montée au Pic du Midi et les portions parfois très acrobatiques!

Préparation

Elle commence 3mois avant, au rythme de 4-5 sorties par semaine.

Pas mal de sorties longues (>2h30) et d’entrainements « ups-and-downs » à Montmartre, sans oublier les "nicemorning run with daddy Chris".

Nouveauté cette année : les sorties vélo, histoire d’enchainer 3heures de course sans trop de flinguer les articulations.

La course

L'aperçu du parcours :

Le départ est donné à Vielle-Aure, mini village à côté de Saint-Lary, à cinq heures du matin, le vendredi 27 août. Comme pour la SaintéLyon, la magie du moment, c’est le contraste pénombre de la nuit versus les faisceaux lumineux de nos frontales. Les premières cinq heures se déroulent plutôt bien, motivé et frais. Par contre, je repars trop vite du ravitaillement d’Artigues et je ressens comme un vide dans mes cuisses … or ce n'est pas le moment de flancher : d’un part, ca remonte sec vers le Pic du Midi (un dénivelé de 1600mètres nous attend d’un traite) et d’autre part, je n’ai parcouru que 30km ! Premier doute, visible plus bas?

La montée au Pic du Midi est un véritable enfer. Plus j'avance et plus je me rends compte de la difficulté de cet ultra, ie un parcours très « technique ». Les foulées ne s’enchainent pas sur grands boulevards comme dans les Alpes, mais au contrainte sur des petites sentiers rocailleux et hétérogène ; à chaque pas, il faut s’aider des bâtons, voire carrément tirer avec et sur les bâtons. Ce type de parcours ne nous quittera pas jusqu’à la fin.

Pic du Midi passé, une belle descente nous attend ; la première heure est un régal (sisi...) : temps parfait, je trottine tranquillement et commence à remonter des groupes. L'arrivée au lac bleu change la donne, le temps se gatte : première pluie & première buée sur les lunettes ! Au passage du 70ième km, j'arrive au ravitaillement et second coucou aux parents ! Puis, 10km de descente jusqu'à la base vie de Villelongue où m'attend un sac avec rechange pour la nuit. Je prends un bon trois-quart heure de repos, dont 20 bonnes minutes passées sur la table du kiné. Je repars pour la nuit, au programme deux cols avec chacun 1000 mètres de dénivelé. Les montées sont pénibles : sans perspective, on avance dans l'inconnu, sans cesse à se demander quand on arrive. Je branche mon ipod nano : je passerai la nuit avec Lagy Gaga et les Black Eyed Peas. Les descentes sont à peine plus agréables, avec l'obscurité impossible de presser le pas d'autant plus que le parcours est jonché de nid de poules...et de vaches ! tranquille la Marguerite au beau milieu du passage !

Le soleil se lève, je lutte contre le sommeil ; j'ai beau prendre du café, le meilleur moyen de rester éveillé c'est de plonger la tête dans l'eau fraiche d'un ruisseau. Méthode "électrochoc", mais qui fonctionne ! Vers midi, je franchis la barre des 120km ; à la seconde base vie, atelier podologue et 30minutes plus tard, je repars armé pour la dernière portion. Mes parents, mon frère et sa petite amie sont là, je les retrouveraient 12heures plus tard...Le dernier col à surmonter reste très technique, mais la pente est relativement douce.

Vers 22heures, nous arrivons au dernier ravitaillement : je ne prends que 10 minutes, l'envie d'en finir me presse. La descente se fait sous la brouillard, puis la pluie. Les derniers 4km sont sur le macadam et je me réjouis de reprendre une allure de runneur. Petite foulée à environ 11-12km/h jusqu'à la ligne d'arrivée : surprenant ! J'arrive complètement shooté et euphorique ! Qu'elle a bon gout cette bière !

Pourquoi tu cours ? & Next step ?

Repos, repos, repos. Pour la première fois, je sens que cette course m’a vidé physiquement. Une semaine après le départ, je profite des saines vacances pour … dormir ! Anyway, le cerveau fonctionnant toujours, je m’interroge sur mon prochain défi. Car la motivation première à toutes ses épreuves reste bien de savoir jusqu’où je suis capable d’aller. Avec le recul, je me rends compte des progrès effectué ces dernières années. 2006 : premier marathon ; 2007 : premier trail avec la SaintéLyon ; 2008 : premier 100km ; 2009 : la CCC (2/3 de l’UTMB) ; 2010 : full ultra-trail.

Pour 2011 : soit je continue la série des ultra « français » avec la Diagonale des fous ou l’UTMB, soit je décide de passer au triathlon, et tente un ironman ? Voire les deux…le calendrier le permettant :-)

Never stop exploring.

Xoxo

Thomas

PS: Spéciale dédicace à Yann et Benjamin, pour m’avoir mis sur la route des ultras ! Merci à ceux qui m'ont soutenu et à ceux qui n'ont pas arrêté de me prendre pour un taré :)


mercredi 25 août 2010

Olivier a gagné le IKWYRLS 2010

Certes aussi avec Laurent C qui était dans les environs un mois avant...



Christian finit dernier avec un cliché qui n'atteste en rien de son entraînement et pour cause il y en a eu 2 en 2 semaines. (enfin, peut être tout de même devant Doc T dont nous n'avons aucune preuve d'entraînement).





La Course de Martin

Si certains d'entre vous envisagent de courir la course Odyssea, voici une initiative relayée par des ESCP pour lutter contre le cancer de l'enfant : 



Bonjour à tous

Venez perdre vos kilos accumulés pendant les vacances pour soutenir la
recherche contre le cancer de l'enfants le 3 octobre matin dans les
bois de Vincennes.

Les inscriptions se terminent le 15 septembre et se font sur :
http://www.letoiledemartin.org/odyssea.php

Merci à vous

Sportivement

A & C


mardi 3 août 2010

vendredi 30 juillet 2010

Les projets de la rentrée

Marathon de Dublin : reminder

Petit reminder pour le marathon de Dublin qui se tiendra le lundi 25 octobre dans la belle capitale irlandaise (Laurent dirait qu'on leur doit bien ça).

Le prix des billets augmente dimanche à 17h de 70 à 80 €.


A bon entendeur : http://dublinmarathon.ie

samedi 3 juillet 2010

Ouverture du challenge I know where you ran last summer (IKWYRLS) 2010

Ouverture du grand concours photo de l'été, envoyez nous vos photos de lieux de course insolites, surprenants. 
Toutes les photos seront publiés sur le blog. 

Christian 

---------- Forwarded message ----------
From: Thomas B
Date: Fri, Jul 2, 2010 at 3:59 AM
Subject: morning run in hk : opening of the IKWYRLS '10 season !!!

for the record, i got lost climbing...
instead of 40mn run
i did 80min ...
but the view was worth it




xoxo

mercredi 30 juin 2010

le Safaricom marathon : Jorge did it

Ami runner, bonsoir!
 
Me voici de retour d'une belle aventure, où j'ai eu la chance de participer pour la seconde fois au Safaricom Marathon (bon, semi en ce qui me concerne), et je ne resiste pas à partager cela avec vous.
 
Le cadre est tout simplement unique, courrir au milieu de la savane Africaine (running wilde), avec des lions, girafes, rhino etc. jamais très loin.
 
Voici la vidéo officielle de l'évènement pour vous donner un aperçu:


La course est organisé par l'opérateur mobile numéro 1 au Kenya. L'argent collecté par cette course (500k$ en 2009) sert à financer des projets de conservation des parcs nationaux et à aider les communautés locales.
 
Vraiment unique!
 
Ciao,

Jorge




mercredi 2 juin 2010

Produit Polar discount

Polar
du vendredi 4 juin 7h
au lundi 7 juin minuit
Analysez votre corps, repoussez vos limites...
 Voir la bande annonce
Envoyer à un ami    Ajouter au calendrier    S'inscrire
Polar

dimanche 30 mai 2010

un nouveau jog board ?

Pourquoi pas (en plus il y a une version française !)
http://www.joggers-online.com/Default.aspx


jeudi 6 mai 2010

Quelques photos du marathon de Paris





On y était, mais c'est mieux de le montrer !

La solitude du coureur de fond

http://www.guardian.co.uk/sport/blog/2010/apr/29/london-marathon-amateur-runners

The loneliness of the long distance grumbler

The London Marathon makes me want to run for my life. In the opposite direction
Marathon AK
The finish line awaits entrants in the London Marathon, an institution that usually receives uncritical praise. Photograph: Alan Crowhurst/Getty Images
Oh dear. I knew agreeing to write this column was a terrible idea. What do they say? Don't defecate in your own backyard. Yes. So help me God. Listen, I have a confession. I know I am not supposed to say this, but, for the past week I have been living a lie. It is time to come clean. I just hope I don't offend anyone (sorry Auntie Jeanne, I know you like watching it on the telly). I just really – intensely – dislike the marathon.
I know, I know, I'm the athletics correspondent. But before you rip my head off I'm not talking about the proper marathon, I'm not talking about the elite race with Paula Radcliffe and Haile Gebrselassie – that race is great, sensational even, an event I have genuinely grown to love. For anyone who has yet to be converted, please, settle down in front of the television and prepare yourself for a fascinating, beautiful spectacle that unfolds over two hours as the athletes whizz along at mind-blowing speed.
My beef is with the marathon that everybody else does. That long thing that, I am frequently told, I must run at least once in my life before I die. The very fact that life and death are mentioned in the same sentence as the marathon should give you some clue as to how cultish the whole thing is.
It is like those chain emails that start off with a friendly piece of advice on how to be happy – appreciating birdsong, say – before finishing off with a vile footer that if you do not forward it on to five people you love in the next seven minutes you will meet with a sticky end.
Pro-marathoners are quick to forecast me a miserable life should I choose to live itwithout even trying the marathon once. People who think that way are the same ones who dream up lists of 50 places to see before you die. I protest, life is not one big tick-box exercise, we are not living in Super Mario Land where collecting coins along the way elevates us to a better place.
My marathon-sceptic tendencies first began when I realised that you cannot say a single bad word about the marathon. It has become a national institution, as loved as the Queen, or Cheryl Cole. Plus, it's good for you! So what's there to complain about?
Most untouchable of all it raises money for charity. I would not sniff at anything that raises money for charity, or at anyone who runs in memory of someone they loved and lost. Anything as dignified and special as that should rightly be celebrated. But what about everything else?
For a start, men in white T-shirts with bleeding nipples. I've never seen anything so disgusting. How can this be associated with an event that is supposedly good for you? Also I object to the notion that if you run the marathon you will instantly become healthy. Anyone who has ever seen a group shot of the people running the marathon will realise this is a fallacy. Close up you can see plenty of porkers running it.
The other thing I hate is this ridiculous can-do attitude: anyone can run the marathon, just go out and do it! No, you can't.
For a start you have to learn how to run properly, and there are enough examples of skew-whiff running like Phoebe out of Friends (Google it) in my local park to leave me unconvinced. Second you need to get some proper gear – running in Primark plimsolls or a dress (yes, a real-life example!) does not count.
I probably won't sleep a wink tonight, worrying about the backlash. You see, the marathon is like a religious movement the way people go on about it, preaching at you. One little criticism, even an eyebrow-raise, can get you an expulsion order.
I swear I lost out on a job because of the marathon once. I went for an interview to write a book with a well-known runner, and inevitably was asked if I did any running myself. Well, that wasn't a problem. "Yes I do," I chirped back, but I knew what was coming next. "So, why haven't you run the marathon?" I squirmed in my chair, flashed bright red, and said very quietly that I probably wouldn't. Ever. I might as well have burped in the Queen's face.
What worries me is where it all ends. Once you've cracked the marathon, the next level up is ultra running, extreme running, 24-hour running, ironman, woman and child. It's endless.
Or, you can always just take the option that – pending receipt of official stats – I reckon 80% of one-off marathon runners take, which is to grab yourself a beer, pat yourself on the back, slob out on the sofa and never, ever, do any exercise again.

Article recommandé par Gilles

samedi 1 mai 2010

5 marathons hall of fame

Merci à Maciej pour la photo :
"brick walls are there to stop the people who don’t want it badly enough" Randy



lundi 19 avril 2010

Marathon de Paris : récit de Jean-Baptiste (2h 52mn 44'')

Je retranscris ici le post de JB sur son blog 
Ca rassure de voir que certains aussi explosent à partir de 35 bornes, enfin tout le monde n'explose pas de la même façon ... 

Paris, le 11 avril 2010
 
Aujourd'hui, je cours mon 4ème marathon "sec". J'entends par là mon 4ème marathon sans natation ni vélo avant. Après Paris 2004, Paris 2006, NYC 2006, voici Paris 2010.
Mon dernier souvenir de marathon "sec" n'est pas glorieux car j'ai fini archi "sec" (c'est le cas de le dire) après une défaillance au K25 sur le marathon de NYC 2006  (lien vers le récit). Parti trop vite, mauvais ravitaillement, eau trop fraîche, crampes au bide... je vous passe le reste... Mon dernier souvenir de marathon "sec" performant remontait donc à Paris 2006 et aux 2h55 conquis dans la douleur. J'en avais chialé entre K38 et K40 tellement j'avais mal aux cannes.
J'aborde donc ce Paris 2010 avec un poil d'appréhension tout de même.
 
Je vous vois déjà me reprocher cette appréhension, après 4 marathons enchaînés sur IM. Oui, mais... c'est pas pareil! Et là je sors l'argument qui tue que seuls les "Ironmen" comprendront pour l'avoir vécu : "un marathon sec couru avec un objectif de performance est plus difficile qu'un marathon sur Ironman".
Quelques éléments d'explication pour convaincre les nombreux sceptiques :
- un marathon IM se court fatigué, donc l'objectif premier est de trouver un rythme de confort, alors qu'un marathon "sec" performant impose une prise de risque et donc de la vitesse ;
- or qui dit vitesse dit relance, dit longues foulées, chocs musculaires importants... et donc douleurs ;
- en d'autres termes, courir à 15 km/h laisse plus de traces sur l'organisme que courir à 13 km/h, même après 180 bornes de vélo et 3.8 km de natation.
 
Bref, pour les néophytes qui en doutent encore : commencez par un Ironman avant de vous aligner sur marathon sec :-)
 
L'autre élément d'appréhension concerne mon engagement pour une cause. Cette année, je ne cours pas simplement pour moi mais pour une Association. Admiratif du projet initié par quelques camarades de l'ESCP, engagés depuis 4 ans dans le projet "5 campus, 5 marathons" afin de lever des fonds pour l'Association Autour des Williams, j'ai décidé de les rejoindre pour le dernier opus à savoir Paris 2010.
J'ai donc apporté ma modeste contribution à la Cause en collectant quelques centaines d'euros. Un grand merci à ce propos à tous mes GC (gentils contributeurs). Quand aux GL (gentils lecteurs) qui liraient ce blog, il est encore temps de donner ici.
 
Je me sens donc l'obligation de faire une belle course et d'aller au bout de moi-même, et j'ai bien évidemment la ferme intention d'essayer de repousser un peu cette barre des 2h55. Mon entraînement a été sérieux en qualité, avec un programme de VMA et de SEUIL adapté. Mais je manque probablement un peu de bagage kilométrique.
Stratégie de course? Partir à 4'06 au km et rester régulier tout du long, ce qui devrait nous amener à un 2'53.
Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout, respecté ce mot d'ordre...
 
Je la fais simple :
Je pars comme une balle à moins de 4' au km sur les 9 premiers km. Je stabilise grosso-modo entre 4' et 4'05 entre le 10ème et le 30ème, je dérive gentiment mais sûrement autour de 4'10 de K31 à K34, puis j'explose en vol au K35 ralentissant autour de 4'20, fleurtant même avec 4'35 au kilomètre.
Et si Nico ne m'avait pas repris au 41ème kilomètre, j'aurais probablement mis 15 secondes de plus.
Voici les temps kilométriques et l'implacable réalité de la dérive...  
 
Temps intermédiaireTemps intermédiaire
1.03:42,3
2.03:47,8
3.03:55,0
4.03:57,3
5.03:53,9
6.03:53,9
7.03:58,0
8.04:02,4
9.03:52,4
10.04:08,2
11.03:56,5
12.04:00,5
13.04:05,8
14.03:57,8
15.04:03,6
16.04:00,2
17.03:56,5
18.03:59,3
19.04:01,3
20.04:01,1
21.04:03,6
22.03:58,2
23.03:57,0
24.04:03,6
25.04:04,3
26.04:07,3
27.04:04,2
28.04:03,2
29.04:06,4
30.04:00,2
31.04:07,7
32.04:10,3
33.04:09,1
34.04:16,5
35.04:32,2
36.04:20,3
37.04:18,4
38.04:21,3
39.04:27,0
40.04:31,1
41.04:39,0
42.05:11,1
Now the question is : "would have I finished faster if I had started slower?". Very good question indeed...
Je pense que oui. Indéniablement, j'aurais eu plus de fraîcheur sur la fin, à l'image de Nico qui est parti plus prudent que moi mais qui a mieux résisté pour au final me rattraper. D'un autre côté, je partais pour améliorer un 2'55 déjà ambitieux. Celà imposait donc un minimum de prise de risques, risques que j'ai payés à la fin.
Celà écrit, quel que soit le niveau du coureur et son entraînement, c'est difficile pour tout le monde à partir du 35ème. Il est donc relativement difficile de "refaire l'histoire".
On retiendra donc de ce... heu... 8ème marathon toutes disciplines confondues ("sec" ou IM) une nouvelle référence personnelle sur la distance avec 2h52mn44", mais surtout une belle leçon de générosité et d'engagement de la part des 70 coureurs engagés pour l'association Autour des Williams.
Je repense à ces mots de remerciement de la part de Pauline Delpierre, responsable de l'association : "Tous [ces coureurs] sont aussi admirables, ont donné tout leur courage, physique et mental, car courir pour une cause, c'est bien plus difficile que courir pour soi."
Je répondrai juste que le courage qu'il faut pour finir un marathon n'est rien à côté de celui dont font preuve ces enfants touchés par le syndrome, et leurs proches qui les accompagnent au quotidien. Merci à vous : je sors grandi de cet engagement.
Prochaine étape : le triathlon LD de Troyes début juin. Il va falloir que je me remette sérieusement à rouler d'ici là.
Et pour ceux qui auraient quelques scrupules, ma page de collecte est toujours active et vous pouvez encore donner pour l'association Autour des Williams. Merci à vous. Merci pour eux.