mardi 22 septembre 2009

Semi-marathon de Lyon : un récit

la météo du week-end : très agréable le samedi en bord de Rhône (une sorte d'été indien), pourri le dimanche avec de la pluie incessante, mais heureusement relativement fine pendant la course et des cordes juste après. 

Parcour21km

La course : un départ un peu trop rapide avec Benoît (Percheron, promo 2004?). Les premiers km même s'ils se font avec une souffle un peu trop prononcé, se passent bien. Le choix du blouson pluie n'était clairement pas le bon. J'ai chaud avant le premier km, je devrais nouer l'anorak à la taille, mais il n'arrêtera pas de bouger pendant 15 bornes...

Reminder pour plus tard:  ne jamais s'habiller pour les conditions du départ, mais toujours pour les conditions de la course. 

Après le premier aller-retour sur les berges du Rhône, nous courrons sur un chemin de terre, mais devenu légèrement glissant avec la pluie. Benoît, pas assez entraîné de son aveu, me lâche aux alentours du km 10. On était clairement en sur-régime l'un et l'autre, peut-être les séances de seuil me permettent de maintenir le rythme plus longtemps. 

Cependant, l'objectif s'éloigne : alors que notre rythme de croisière pour aller titiller les 1h30 était de 4'16'' au km, nous sommes dix à vingt secondes au dessus à partir de ce moment-là. 

Je tente seul de poursuivre à un rythme soutenu, mais c'est trop dur et je perd petit à petit le gain que nous avions enregistré au début du parcours (où on est parti comme des fusées (4' au premier km, 4'10'' au second).
Et pour cause, nous avions réussi à nous glisser dans les dossards préférentiels au début de la course, ce qui fait que nous n'avons pas été gêné au départ (les autres ont piétiné comme c'est la règle dans ces courses-là), mais en contre-partie, nous avons été régulièrement et quasiment pendant toute la durée de la course, dépassés par des coureurs plus rapides mais sans dossard prioritaire... pas facile pour le moral (on a l'impression de ralentir, alors que ce sont les autres qui sont clairement plus rapides)

Le parcours est plus sympa que je ne l'avais imaginé, en fait, on court dans un sens le long du Rhône, on fait demi tour dans l'autre sens, et on finit dans le parc de la tête d'or, un des plus grands parcs d'Europe en centre-ville. 
Ca permet de croiser les autres coureurs de la bande (Pierre, Benoît, ...) de temps en temps lors de ces chassés-croisés. 
En plus la présence d'Aude Boisson et de la soeur de Pierre sur le parcours permet de se sentir soutenu tout du long et, mine de rien, c'est assez utile pour ne pas se laisser aller et repartir d'une foulée un peu nouvelle. 

Dans les derniers km de la course, j'ai de nouveau mal aux pieds (les cuisses étaient, elles, tendues dès le début de la course en raison d'une marche imprudente d'une heure et demi la veille pour aller rejoindre le resto italien), signe qu'il va vraiment falloir prendre une pointure plus grande la prochaine fois pour les chaussures (l'anniversaire bientôt devrait bien aider, he he). 

En rentrant dans le parc à la fin, il reste 4 km et je décide de m'accrocher et de bien évacuer tout le gaz carbonique que mes muscles rejettent à ce moment-là, pas facile, mais c'est le grand avantage des semi-marathons, si douleur il y a, elle est quand même de courte durée par rapport au chemin de croix que représentent les marathons. 
Les sorties du seuil et le travail sur le souffle sont très alors très utiles.

Je me permets même un petit sprint dans les dernières centaines de mètres, et je boucle en 1h34'01'' (temps officiel), avec un plutôt bon temps puisque je m'inscris vraiment durablement en dessous de 1h35 (pour la 3ème fois), mais au dessus de ce que je visais (dépasser mon record personnel de 1h32'34'', qui date du semi de Paris en mars dernier). 

Au delà du bonheur de finir un semi-marathon de plus, se pose la question des entraînements (seuil et fractionné) et toutes les souffrances engendrées lors de ces séances, pour des résultats qui ne progressent plus vraiment. 

Progresser suppose de changer quelques éléments importants : poids, alimentation et sorties plus longues. 
Avec des vies pro et perso bien remplies, c'est pas non plus facile de tout concilier. 
Dans les premières années de course, les progressions entre les courses sont significatives, et du coup ces sacrifices sont récompensés (j'ai presque envie de dire à moindres frais), mais là, ça commence à devenir plus difficile : les entraînements même s'ils procurent un sentiment d'accompli, sont physiquement durs, et le gain est minime.
Donc ça reste à voir pour la suite.



1 commentaire:

  1. Allez come on Chris!
    la première épreuve après les vacances,c'est jamais une partie de plaisir!
    je suis sûr que tous tes efforts te seront rendus pour le marathon!!
    @plus sur le macadam
    Thomas

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